FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Altered Hogwarts :: Outside the walls :: Reste du monde
# FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Jeu 19 Sep 2024 - 20:08FEAT @Héra M. Parkinson
KoalaVolant
Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ...
FEAT @Héra M. Parkinson
03.08.77
J'ai arrêté de me lamenter sur la situation "Héra". Ca emmerde tout le monde et rien ne s'arrangera. Alors je plaque un sourire sur mon visage le matin, et je le laisse s'évanouir le soir quand je suis seul. L'été n'a pas été simple, malgré les nombreuses tentatives de ma famille pour me changer les idées. Gideon débarque tous les jours avec des tonnes d'activités, mes parents invitent des amis à eux tous les soirs, on est même allés pique-niquer en famille. Bref, tout le monde semble très compatissant, mais je sais aussi que c'est chiant pour eux de me voir me morfondre.
J'ai aussi passé beaucoup de temps avec Marlene, une Gryffondor un peu plus jeune que moi, qui s'insurge tout comme moi contre ce que la politique est en train de devenir. J'avoue que ces moments-là m'ont réellement fait du bien. C'était pas son intention de me changer les idées, donc ça a marché. Et je pense qu'on avance bien, ensemble. On fait une bonne équipe. Mais lorsque je suis seul, mon cerveau recommence à mouliner.
C'est donc avec un soupir, le dernier de la journée, que j'ouvre la porte de ma chambre. Gideon, comme d'habitude, m'attend avec un immense sourire que je lui rends. Mais cette fois-ci, il ne s'écarte pas de mon chemin, il ne m'assaille pas d'idées pour la journée. Non, il tient un petit paquet dans ses mains et me le tend, comme s'il était à l'origine de celui-ci. Je réfléchis : c'est pas notre anniversaire.
Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Avec un regard méfiant, j'ouvre le paquet. Je ne cache rien à Gideon. En effet, rien ne m'explose au visage. Bonne première nouvelle. Dans la boîte entourée de papier kraft, un carnet de notes et une lettre. Je lis rapidement la lettre, énigmatique, et la passe à mon frère. Elle est signée d'Aphrodite Nott, une bonne amie à moi, mais une meilleure amie d'Héra. Etrange, qu'elle me donne rendez-vous dans un lieu tenu secret. Elle écrit que le carnet est un Portoloin qui s'activera à 19h00.
Gideon me donne un coup de coude, comme pour me signifier qu'il s'agirait d'un rendez-vous. Je finis par lui rétorquer que la connaissant, Aphrodite ne me proposerait pas ça, d'autant que je suis l'ex copain de sa meilleure amie et que, si j'ai bien compris, ça se fait pas.
Je passe le reste de la journée à réfléchir aux raisons qui ont poussé la jeune femme à être aussi vague, à ce qui a motivé son geste. Pourquoi maintenant ? Pourquoi secret ? Je ne fais que peu attention à ceux qui essaient de me remonter le moral, alors que mon frère leur explique rapidement que je ne serai pas là ce soir.
A 18h59, je m'assieds sur mon lit, le carnet devant moi. J'hésite encore à prendre le Portoloin. Je peux faire confiance à Aphrodite, normalement. Et j'avoue, je suis trop curieux. Dès le premier coup des sept heures, je pose la main sur le carnet. Je déteste cette sensation. L'impression d'être tiré par le nombril dans le néant, pouah. Je finis par atterrir sur un sol mou. Moins mou que mon lit, mais plus que ce que j'imaginais.
Un regard autour de moi, et je remarque que je suis sur une plage. De plus en plus étrange. Dans le doute, je dégaine ma baguette. Je ne pense que maintenant à l'éventualité d'un piège. Imbécile. Je reste vigilant en faisant le tour de la plage des yeux. Personne. Au loin, une espèce de château. En tous cas, c'est un endroit magnifique.
Et maintenant, j'attends, baguette toujours à la main, que quelque chose se passe. Que quelqu'un arrive. Dans quoi je me suis embarqué, encore ?
J'ai aussi passé beaucoup de temps avec Marlene, une Gryffondor un peu plus jeune que moi, qui s'insurge tout comme moi contre ce que la politique est en train de devenir. J'avoue que ces moments-là m'ont réellement fait du bien. C'était pas son intention de me changer les idées, donc ça a marché. Et je pense qu'on avance bien, ensemble. On fait une bonne équipe. Mais lorsque je suis seul, mon cerveau recommence à mouliner.
C'est donc avec un soupir, le dernier de la journée, que j'ouvre la porte de ma chambre. Gideon, comme d'habitude, m'attend avec un immense sourire que je lui rends. Mais cette fois-ci, il ne s'écarte pas de mon chemin, il ne m'assaille pas d'idées pour la journée. Non, il tient un petit paquet dans ses mains et me le tend, comme s'il était à l'origine de celui-ci. Je réfléchis : c'est pas notre anniversaire.
Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Allez, prends ton paquet ! Un hibou l'a déposé il y a quelques minutes. J'ai hâte de savoir ce qu'il y a dedans !
C'est pas encore une de tes blagues Dee ?
Promis. C'est pas de moi.
Avec un regard méfiant, j'ouvre le paquet. Je ne cache rien à Gideon. En effet, rien ne m'explose au visage. Bonne première nouvelle. Dans la boîte entourée de papier kraft, un carnet de notes et une lettre. Je lis rapidement la lettre, énigmatique, et la passe à mon frère. Elle est signée d'Aphrodite Nott, une bonne amie à moi, mais une meilleure amie d'Héra. Etrange, qu'elle me donne rendez-vous dans un lieu tenu secret. Elle écrit que le carnet est un Portoloin qui s'activera à 19h00.
Gideon me donne un coup de coude, comme pour me signifier qu'il s'agirait d'un rendez-vous. Je finis par lui rétorquer que la connaissant, Aphrodite ne me proposerait pas ça, d'autant que je suis l'ex copain de sa meilleure amie et que, si j'ai bien compris, ça se fait pas.
Je passe le reste de la journée à réfléchir aux raisons qui ont poussé la jeune femme à être aussi vague, à ce qui a motivé son geste. Pourquoi maintenant ? Pourquoi secret ? Je ne fais que peu attention à ceux qui essaient de me remonter le moral, alors que mon frère leur explique rapidement que je ne serai pas là ce soir.
A 18h59, je m'assieds sur mon lit, le carnet devant moi. J'hésite encore à prendre le Portoloin. Je peux faire confiance à Aphrodite, normalement. Et j'avoue, je suis trop curieux. Dès le premier coup des sept heures, je pose la main sur le carnet. Je déteste cette sensation. L'impression d'être tiré par le nombril dans le néant, pouah. Je finis par atterrir sur un sol mou. Moins mou que mon lit, mais plus que ce que j'imaginais.
Un regard autour de moi, et je remarque que je suis sur une plage. De plus en plus étrange. Dans le doute, je dégaine ma baguette. Je ne pense que maintenant à l'éventualité d'un piège. Imbécile. Je reste vigilant en faisant le tour de la plage des yeux. Personne. Au loin, une espèce de château. En tous cas, c'est un endroit magnifique.
Et maintenant, j'attends, baguette toujours à la main, que quelque chose se passe. Que quelqu'un arrive. Dans quoi je me suis embarqué, encore ?
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Dim 22 Sep 2024 - 23:06
Passer une grande partie de mon été à fréquenter les dîners mondains m’avait profondément lassée. Certes, j’avais enfin atteint la majorité sorcière, et dans le langage des sang-pur, cela signifiait que j'étais prête à embrasser mon destin de femme : devenir épouse et mère. Je n'avais cependant aucune idée des projets que mes parents nourrissaient à mon égard. Mais ces derniers mois avaient au moins éclairci une chose : les Prewett ne seraient jamais une option.
Fabian et moi avions été ensemble aux yeux de tous pendant à peine deux mois. Pourtant, en si peu de temps, j’avais appris à être moi-même, sans me cacher derrière ce masque de reine des glaces que je portais depuis des années. Avec les Prewett, Aphrodite, et surtout Fabian, j’avais découvert le rire, le sourire, la légèreté de l’adolescence. J’avais appris à aimer. J'avais compris la différence entre "faire l'amour" et simplement "céder aux désirs". J'avais appris à placer ma confiance ailleurs que dans ma propre famille. J'avais commencé à espérer.
Puis tout s’était effondré avec une simple lettre.
Mon père, dans toute sa noblesse, m'avait offert une unique chance de me racheter : rompre avec Fabian sans la moindre explication. Je l'avais fait sans fléchir, habituée à obéir aux volontés de mon père. Mais le prix à payer fut bien plus élevé que je ne l’avais anticipé. Le croiser chaque jour sans pouvoir échanger un mot, ne plus sentir son étreinte apaisante au moment de m’endormir... L’absence de ses baisers, de sa présence, de son être tout entier devint une torture. Seule Aphrodite me permettait de tenir.
Les mois suivants, je repris mon rôle de reine des glaces, celui que j'avais perfectionné durant six ans. Pourtant, lorsque la lune montait dans le ciel, à l'abri des regards, je laissais libre cours à mes larmes, seules témoins de ma peine. L’été arriva enfin, m’offrant une solitude bien méritée dans ma chambre du manoir Parkinson. Plus de camarades pour m'épier, plus d'oreilles attentives à mes moindres soupirs. Je pouvais m'abandonner à ma douleur en toute tranquillité.
Comme chaque année, Aphrodite avait passé quelques jours chez nous. En retour, début août, c'était à mon tour de séjourner chez elle. Cela faisait déjà deux jours que j'y étais, et alors que je m'apprêtais à sortir, je découvris une petite boîte sur ma table de nuit, accompagnée d’un mot de ma meilleure amie.
« Petit cadeau pour toi en ce début de colocation provisoire ! Attention, n'utilise ce portoloin qu'à 19h précises. Amuse-toi bien ! »
Connaissant les devinettes d’Aphrodite, je m'attendais à une soirée surprise entre amis, sans autre raison apparente pour un tel cadeau. À l’intérieur de la boîte se trouvait un petit carnet, semblable à ceux qu’elle affectionnait. Fronçant légèrement les sourcils, je haussai finalement les épaules et repris ma préparation.
À 19h précises, je posai ma main sur le carnet, et en un instant, je fus transportée près de la plage de notre enfance. Heureusement que j’avais choisi une tenue décontractée plutôt qu’une robe élégante. Remontant mes cheveux en chignon, le regard tourné vers les vagues, je finis par entendre un bruit derrière moi.
Fabian.
Mon cœur s’emballa, battant avec force dans ma poitrine. Qu’avait bien pu mijoter ma meilleure amie cette fois-ci ?
« Qu’est-ce que tu fais là ? » soufflai-je, plus surprise que véritablement choquée.
FB quand Cupidon s'en mêle...ou sa mère @Fabian Prewett
Quelque part sur une plage, 03.08.1977
Passer une grande partie de mon été à fréquenter les dîners mondains m’avait profondément lassée. Certes, j’avais enfin atteint la majorité sorcière, et dans le langage des sang-pur, cela signifiait que j'étais prête à embrasser mon destin de femme : devenir épouse et mère. Je n'avais cependant aucune idée des projets que mes parents nourrissaient à mon égard. Mais ces derniers mois avaient au moins éclairci une chose : les Prewett ne seraient jamais une option.
Fabian et moi avions été ensemble aux yeux de tous pendant à peine deux mois. Pourtant, en si peu de temps, j’avais appris à être moi-même, sans me cacher derrière ce masque de reine des glaces que je portais depuis des années. Avec les Prewett, Aphrodite, et surtout Fabian, j’avais découvert le rire, le sourire, la légèreté de l’adolescence. J’avais appris à aimer. J'avais compris la différence entre "faire l'amour" et simplement "céder aux désirs". J'avais appris à placer ma confiance ailleurs que dans ma propre famille. J'avais commencé à espérer.
Puis tout s’était effondré avec une simple lettre.
Mon père, dans toute sa noblesse, m'avait offert une unique chance de me racheter : rompre avec Fabian sans la moindre explication. Je l'avais fait sans fléchir, habituée à obéir aux volontés de mon père. Mais le prix à payer fut bien plus élevé que je ne l’avais anticipé. Le croiser chaque jour sans pouvoir échanger un mot, ne plus sentir son étreinte apaisante au moment de m’endormir... L’absence de ses baisers, de sa présence, de son être tout entier devint une torture. Seule Aphrodite me permettait de tenir.
Les mois suivants, je repris mon rôle de reine des glaces, celui que j'avais perfectionné durant six ans. Pourtant, lorsque la lune montait dans le ciel, à l'abri des regards, je laissais libre cours à mes larmes, seules témoins de ma peine. L’été arriva enfin, m’offrant une solitude bien méritée dans ma chambre du manoir Parkinson. Plus de camarades pour m'épier, plus d'oreilles attentives à mes moindres soupirs. Je pouvais m'abandonner à ma douleur en toute tranquillité.
Comme chaque année, Aphrodite avait passé quelques jours chez nous. En retour, début août, c'était à mon tour de séjourner chez elle. Cela faisait déjà deux jours que j'y étais, et alors que je m'apprêtais à sortir, je découvris une petite boîte sur ma table de nuit, accompagnée d’un mot de ma meilleure amie.
« Petit cadeau pour toi en ce début de colocation provisoire ! Attention, n'utilise ce portoloin qu'à 19h précises. Amuse-toi bien ! »
Connaissant les devinettes d’Aphrodite, je m'attendais à une soirée surprise entre amis, sans autre raison apparente pour un tel cadeau. À l’intérieur de la boîte se trouvait un petit carnet, semblable à ceux qu’elle affectionnait. Fronçant légèrement les sourcils, je haussai finalement les épaules et repris ma préparation.
À 19h précises, je posai ma main sur le carnet, et en un instant, je fus transportée près de la plage de notre enfance. Heureusement que j’avais choisi une tenue décontractée plutôt qu’une robe élégante. Remontant mes cheveux en chignon, le regard tourné vers les vagues, je finis par entendre un bruit derrière moi.
Fabian.
Mon cœur s’emballa, battant avec force dans ma poitrine. Qu’avait bien pu mijoter ma meilleure amie cette fois-ci ?
« Qu’est-ce que tu fais là ? » soufflai-je, plus surprise que véritablement choquée.
- La tenue d'Héra:
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Mar 24 Sep 2024 - 18:16FEAT @Héra M. Parkinson
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Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ...
FEAT @Héra M. Parkinson
03.08.77
Quelqu'un finit bien par arriver. Je n'ai pas attendu longtemps avant qu'une silhouette n'émerge, à peu près à l'endroit où j'ai moi-même atterri. De dos, je l'ai déjà reconnue. Ce n'est pas Aphrodite, contrairement à ce que je m'étais imaginé. Ce n'est pas non plus un sbire d'un Mage Noir quelconque. C'est bien pire que ça.
C'est Héra, qui se dresse, dos à moi. Face aux vagues, dans la lumière du crépuscule, remettant ses cheveux en place comme je l'ai vue faire des dizaines de fois, elle est magnifique. Je me retiens de m'avancer et de la prendre par les hanches. Je me retiens de l'embrasser comme je veux le faire depuis de longs mois. Je suis paralysé.
C'est quand elle se retourne et me voit, quand sa voix prononce ces paroles, que le sort se propage et finit par disparaître. Mon coeur bat à tout rompre. J'ai envie de l'enlacer et de la gifler à la fois. Je veux la voir tous les jours et plus jamais. J'entends mon frère et ma soeur me sermonner alors que je fais un pas dans sa direction.
Je ne sais pas moi-même ce que je vais faire ni dire, mais me voilà à seulement quelques mètres d'elle. Son parfum surpasse celui des embruns et me chatouille les narines et les souvenirs. Je me rends compte que ma baguette est toujours pointée droit devant moi, et je fais un geste pour la ranger. Mais je me souviens aussi de mes cours, et du Polynectar.
Et si quelqu'un se faisait passer pour Héra pour mieux m'atteindre ? Ca ne suffit pas qu'elle m'ait quitté par hibou interposé ? Est-ce qu'il faut continuer de me blesser ? Croient-ils que ça m'arrêtera dans ma quête de justice contre cette espèce d'homme qui tire les ficelles politiques ?
Ma baguette n'est pas rangée. Elle est prête à agir, tout comme moi. On n'est jamais trop prudent. Pas par les temps qui courent. Et si quelqu'un nous avait entendus, Marlene et moi, et qu'elle était elle aussi en danger ?
C'est Héra, qui se dresse, dos à moi. Face aux vagues, dans la lumière du crépuscule, remettant ses cheveux en place comme je l'ai vue faire des dizaines de fois, elle est magnifique. Je me retiens de m'avancer et de la prendre par les hanches. Je me retiens de l'embrasser comme je veux le faire depuis de longs mois. Je suis paralysé.
C'est quand elle se retourne et me voit, quand sa voix prononce ces paroles, que le sort se propage et finit par disparaître. Mon coeur bat à tout rompre. J'ai envie de l'enlacer et de la gifler à la fois. Je veux la voir tous les jours et plus jamais. J'entends mon frère et ma soeur me sermonner alors que je fais un pas dans sa direction.
Je ne sais pas moi-même ce que je vais faire ni dire, mais me voilà à seulement quelques mètres d'elle. Son parfum surpasse celui des embruns et me chatouille les narines et les souvenirs. Je me rends compte que ma baguette est toujours pointée droit devant moi, et je fais un geste pour la ranger. Mais je me souviens aussi de mes cours, et du Polynectar.
Et si quelqu'un se faisait passer pour Héra pour mieux m'atteindre ? Ca ne suffit pas qu'elle m'ait quitté par hibou interposé ? Est-ce qu'il faut continuer de me blesser ? Croient-ils que ça m'arrêtera dans ma quête de justice contre cette espèce d'homme qui tire les ficelles politiques ?
De quelle couleur est le sac en papier dans lequel tu m'offres mes cadeaux depuis toujours ?
Ma baguette n'est pas rangée. Elle est prête à agir, tout comme moi. On n'est jamais trop prudent. Pas par les temps qui courent. Et si quelqu'un nous avait entendus, Marlene et moi, et qu'elle était elle aussi en danger ?
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Mar 24 Sep 2024 - 18:46
Aphrodite avait joué son jeu à la perfection. Elle avait su me dissimuler, sans doute depuis des mois, un plan soigneusement élaboré. Il était évident qu’elle en avait assez que je la harcèle constamment de questions sur mon ancien prétendant. À tel point qu’elle m’avait, de toute évidence, arrangé ce rendez-vous avec lui. Quelle ironie.
Je le regardais, ou plutôt je ne pouvais m’empêcher de l’admirer, malgré moi. Il avait changé, un peu. Ou peut-être étais-ce moi qui voyais tout sous un autre angle, maintenant. Mon cœur se serra en repensant à notre dernière vraie conversation, dans ce couloir où tout avait basculé. Il avait cru que je me moquais de ses sentiments, que je n’étais qu’une fille en quête de nouvelles expériences. Il m’avait prise pour une menteuse, une manipulatrice, alors que la vérité était tout autre. Je regrettais amèrement la gifle que je lui avais assénée cet après-midi-là.
Je restais là, mal à l’aise, ne sachant que faire de mes mains, tandis que le vent balayait quelques mèches échappées de mon chignon. Lorsqu’il s’approcha de moi, un frisson parcourut mon corps. Par Merlin, si quelqu’un nous voyait en cet instant ! Ma famille en subirait les conséquences, et je deviendrais la risée de la haute société.
La raison me criait de reculer, de fuir cet instant, mais mes yeux étaient rivés sur ses lèvres, et mes pensées tourbillonnaient. J’avais tant de choses à lui dire, tant de douleur à lui cracher au visage. Tous ces mois de silence, de souffrance contenue, à tenter de masquer l’incontrôlable. J’avais envie de lui hurler que je l’aimais, que si j’avais agi ainsi, c’était uniquement pour le protéger. Lui, l’homme que j’aimais, malgré moi, malgré tout.
Il rompit le silence, sa voix se fondant dans le murmure des vagues et du vent. Une question suspendue dans l’air. Je savais où il voulait en venir, ce qu’il essayait de comprendre. Je plantai mon regard dans le sien, un regard que je connaissais si bien.
— Il est doré. Il l’a toujours été, depuis ce jour où tu m’as invitée à ton anniversaire, quand j’avais six ans à peine. Je portais cette robe émeraude, la première que Père m’a aidée à confectionner. Je t’avais donné un sac en te souhaitant un joyeux anniversaire, et je t’avais dit que j’espérais être là à tous tes anniversaires, pour toujours.
Personne d’autre que nous ne pouvait se souvenir de cet instant. C’était gravé dans l’histoire de notre enfance, dans ce passé partagé. Je fis un pas vers lui, mon regard accroché au sien, incapable de m’en détacher.
— Même si je ne sais pas ce qu’Aphrodite a manigancé pour nous, je suis contente de voir que tu vas… bien, je suppose.
Je me serrai les bras autour de moi, comme pour me protéger de l’intensité du moment, détournant un instant les yeux vers l’océan qui rugissait au loin. Un soupir s’échappa de mes lèvres avant que je ne retourne enfin mon attention sur lui.
— Fabian, je…
Mais les mots me manquaient.
FB quand Cupidon s'en mêle...ou sa mère @Fabian Prewett
Quelque part sur une plage, 03.08.1977
Aphrodite avait joué son jeu à la perfection. Elle avait su me dissimuler, sans doute depuis des mois, un plan soigneusement élaboré. Il était évident qu’elle en avait assez que je la harcèle constamment de questions sur mon ancien prétendant. À tel point qu’elle m’avait, de toute évidence, arrangé ce rendez-vous avec lui. Quelle ironie.
Je le regardais, ou plutôt je ne pouvais m’empêcher de l’admirer, malgré moi. Il avait changé, un peu. Ou peut-être étais-ce moi qui voyais tout sous un autre angle, maintenant. Mon cœur se serra en repensant à notre dernière vraie conversation, dans ce couloir où tout avait basculé. Il avait cru que je me moquais de ses sentiments, que je n’étais qu’une fille en quête de nouvelles expériences. Il m’avait prise pour une menteuse, une manipulatrice, alors que la vérité était tout autre. Je regrettais amèrement la gifle que je lui avais assénée cet après-midi-là.
Je restais là, mal à l’aise, ne sachant que faire de mes mains, tandis que le vent balayait quelques mèches échappées de mon chignon. Lorsqu’il s’approcha de moi, un frisson parcourut mon corps. Par Merlin, si quelqu’un nous voyait en cet instant ! Ma famille en subirait les conséquences, et je deviendrais la risée de la haute société.
La raison me criait de reculer, de fuir cet instant, mais mes yeux étaient rivés sur ses lèvres, et mes pensées tourbillonnaient. J’avais tant de choses à lui dire, tant de douleur à lui cracher au visage. Tous ces mois de silence, de souffrance contenue, à tenter de masquer l’incontrôlable. J’avais envie de lui hurler que je l’aimais, que si j’avais agi ainsi, c’était uniquement pour le protéger. Lui, l’homme que j’aimais, malgré moi, malgré tout.
Il rompit le silence, sa voix se fondant dans le murmure des vagues et du vent. Une question suspendue dans l’air. Je savais où il voulait en venir, ce qu’il essayait de comprendre. Je plantai mon regard dans le sien, un regard que je connaissais si bien.
— Il est doré. Il l’a toujours été, depuis ce jour où tu m’as invitée à ton anniversaire, quand j’avais six ans à peine. Je portais cette robe émeraude, la première que Père m’a aidée à confectionner. Je t’avais donné un sac en te souhaitant un joyeux anniversaire, et je t’avais dit que j’espérais être là à tous tes anniversaires, pour toujours.
Personne d’autre que nous ne pouvait se souvenir de cet instant. C’était gravé dans l’histoire de notre enfance, dans ce passé partagé. Je fis un pas vers lui, mon regard accroché au sien, incapable de m’en détacher.
— Même si je ne sais pas ce qu’Aphrodite a manigancé pour nous, je suis contente de voir que tu vas… bien, je suppose.
Je me serrai les bras autour de moi, comme pour me protéger de l’intensité du moment, détournant un instant les yeux vers l’océan qui rugissait au loin. Un soupir s’échappa de mes lèvres avant que je ne retourne enfin mon attention sur lui.
— Fabian, je…
Mais les mots me manquaient.
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Mar 24 Sep 2024 - 19:19FEAT @Héra M. Parkinson
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03.08.77
Ses yeux dans les miens me font l'effet d'un bain dans l'eau glacée à quelques pas de nous. J'écoute attentivement sa réponse. Elle est correcte. Je baisse ma baguette mais ne bouge pas. Une deuxième fois, je suis comme paralysé, replongé dans nos souvenirs communs. Cette fête d'anniversaire, lorsque nous étions enfants, insouciants. Lorsque nous ne savions pas encore ce que le futur nous réservait.
Alors qu'elle fait un pas vers moi, je recule d'un pas à mon tour. C'est ce que je n'ai cessé de faire depuis notre rupture. La repousser, la tenir éloignée, pour ne pas replonger. Ses lettres, adressées à William, signées M. la fée ou Morgane, auxquelles je n'ai jamais répondu. Son cadeau, pour mon anniversaire, retourné sans ménagement. Ses tentatives d'accrocher mon regard dans les couloirs alors que je changeais volontairement d'escalier pour ne pas la croiser. Tous n'ont été que des manières pour moi de me protéger d'elle, de mon amour pour elle.
Je reste interdit lorsqu'elle m'avoue ne pas avoir été au courant du plan de son amie, de notre amie, pour que nous nous retrouvions sur cette plage. Je baisse le regard alors qu'elle détourne le sien, tentant de comprendre ce qu'elle veut dire quand elle dit que je vais bien. Je secoue la tête pour moi-même. Evidemment que je ne vais pas bien. Mes épaules se soulèvent à ma respiration forte. J'ai envie de la prendre par les épaules et de la secouer, puis de l'embrasser.
Qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi ? Je relève les yeux, espérant qu'elle commence cette conversation, ou qu'elle la finisse, mais rien. Je déglutis, et cherche en moi le courage de lui exprimer de manière raisonnée ce que ces derniers mois ont été pour moi.
Bon, passons pour le raisonnement posé et calme.
Aussi belle et resplendissante que la lune un soir d'hiver.
Mais je ne vis pas. Je survis, tout au plus. Elle n'est pas la première à me faire ce coup-là, à me laisser sans réellement me donner d'explication que j'estime juste, mais c'est décidément celle qui m'a fait le plus souffrir.
Alors qu'elle fait un pas vers moi, je recule d'un pas à mon tour. C'est ce que je n'ai cessé de faire depuis notre rupture. La repousser, la tenir éloignée, pour ne pas replonger. Ses lettres, adressées à William, signées M. la fée ou Morgane, auxquelles je n'ai jamais répondu. Son cadeau, pour mon anniversaire, retourné sans ménagement. Ses tentatives d'accrocher mon regard dans les couloirs alors que je changeais volontairement d'escalier pour ne pas la croiser. Tous n'ont été que des manières pour moi de me protéger d'elle, de mon amour pour elle.
Je reste interdit lorsqu'elle m'avoue ne pas avoir été au courant du plan de son amie, de notre amie, pour que nous nous retrouvions sur cette plage. Je baisse le regard alors qu'elle détourne le sien, tentant de comprendre ce qu'elle veut dire quand elle dit que je vais bien. Je secoue la tête pour moi-même. Evidemment que je ne vais pas bien. Mes épaules se soulèvent à ma respiration forte. J'ai envie de la prendre par les épaules et de la secouer, puis de l'embrasser.
Qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi ? Je relève les yeux, espérant qu'elle commence cette conversation, ou qu'elle la finisse, mais rien. Je déglutis, et cherche en moi le courage de lui exprimer de manière raisonnée ce que ces derniers mois ont été pour moi.
J'ai l'air d'aller bien ? Est-ce que tu plaisantes ? Je ne vais PAS bien, non. J'ai jamais été aussi pas bien de ma vie, Héra !
Bon, passons pour le raisonnement posé et calme.
T'as pas le droit de te pointer devant moi, comme ça ...
Aussi belle et resplendissante que la lune un soir d'hiver.
Et me dire que j'ai l'air d'aller bien ! J'ai passé l'été, L'ETE, à subir les tentatives vaines de l'intégralité de la famille Prewett, parents, cousins, oncles et tantes pour me changer les idées ! Gideon qui s'inquiète, est-ce que tu sais ce que ça veut dire ? Ca veut dire Gideon sur mes basques, à vérifier que je me lève, que je me douche, que je vis !
Mais je ne vis pas. Je survis, tout au plus. Elle n'est pas la première à me faire ce coup-là, à me laisser sans réellement me donner d'explication que j'estime juste, mais c'est décidément celle qui m'a fait le plus souffrir.
Alors je te permets pas. Je te permets pas de dire que j'ai l'air bien.
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Mar 24 Sep 2024 - 19:49
Malgré tout ce que je me suis promis ces derniers mois, je sens mon coeur vaciller. Un seul regard de lui, et c’est comme si tout s’effondrait en moi à nouveau. Je devrais être plus forte. Je devrais lui montrer que je n’ai besoin de personne, encore moins de lui. Mais la vérité? C’est tout le contraire.
Je reste plantée là, entre le désir de m’enfuir et celui de courir me jeter dans ses bras. Mon masque de froideur vacille, tout comme ma morale. Je ne peux pas me résoudre à le perdre, et pourtant, c’est exactement ce que j’ai fait. Moi, Héra Parkinson, maitresse de mon destin, je suis enchainée à ma famille, à ce nom qui m’étouffe.
Fabian me regarde si intensément, et je sais qu’il m’en veut encore. Il y a cette distance entre nous, bien plus froide que le vent qui souffle sur la plage. J’ai envie de lui répondre, de lui dire que chaque moment loin de lui a été un supplice. Mais je n’y arrive pas. La fierté, la honte, tout me retient. Je n’ai jamais été douée pour les excuses.
Je baisse les yeux un instant, pendant qu’il continue de cracher sa haine sur moi. Je tente de garder mon calme. L’air est lourd, et la rancoeur me pèse. Je devrais parler, dire quelque chose, n’importe quoi. Mais chaque mot semblerait inutile, dérisoire face à la montagne de non-dits entre nous. Alors je reste là, mes bras croisés, serrés contre moi, comme si cela pouvait m’empêcher de me briser un peu plus.
Les vagues qui viennent lécher le rivage ont un mouvement constant et implacable qui sont le reflet cruel de mon propre tournent. La vérité, c’est que je ne veux plus jouer à ce jeu. Je ne veux plus être la fille que ma famille attend de moi. Celle qui manigance, qui manipule, qui garde tout sous son contrôle. Je veux juste être avec lui, être sa petite amie. C’est aussi simple que ça. Mais tout, dans cette vie, rend ce souhait impossible.
Il ne comprend pas, et comment pourrait-il? Il ne sait rien de ce que je subis, de ce que ma famille exige de moi. Lui qui a toujours vécu avec une famille aimante et encourageante. J’ai sacrifié ce que je ressentais pour lui épargner la colère de mon père, mais à quoi bon maintenant? Je suis seule, déchirée entre mon devoir et ce désir brûlant de tout abandonner, de fuir avec lui.
Lui, l’homme que j’aime plus que je ne pourrais jamais l’admettre à haute voix.
Je me redresse légèrement. Ce discours je l’ai deja entendu il y a cinq mois. De la douleur qu’il possède. Je ferme les yeux, poussant un long soupir. Je ne vais pas détourner le regard cette fois. Assez de fuir. Fabian mérite la vérité, même si elle est enchevêtrée dans ce chaos de décisions et de non-dits.
- Tu crois vraiment que cet été c’était facile pour moi aussi? Que je t’ai laissé encore partir sans souffrir?
Ma voix est calme, mes bras restent croisés.
- Je ne suis pas ici pour jouer, Fabian. Ni pour te faire des excuses que tu ne veux pas entendre. Mais ne crois pas un seul instant que je t’ai oublié dans les bras d’un autre ou que tout ce que j’ai fait n’était pas sans raison.
Je fais un pas vers lui, suffisamment pour sentir cette tension entre nous, cette énergie qui ne sait jamais éteinte. Mon regard reste ancré dans le sien, défiant. Je refuse qu’il me voit comme un monstre.
- Je t’ai peut-être repoussé, mais ça n’a jamais été par manque de sentiment. Tu sais comment est ma famille, comment sont ces familles traditionalistes.
Je laisse mes paroles suspendues.
- Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour te protéger…de moi, de ce qu’ils veulent que je sois.
Je m’approche encore, mes yeux ne quittant pas les siens. Je suis à un souffle de lui, suffisamment proche pour qu’il puisse sentir ce qu’il représente encore pour moi.
- Mais ce qui n’a jamais changé…c’est ce que je ressens pour toi.
Je souris, un sourire triste, presque résigné, mais toujours empreint de cette flamme qui brule en moi. Je caresse sa joue simplement.
- Et si tu ne le vois pas maintenant-..alors peut-être que je ne suis définitivement pas celle qu’il te faut.
Je dépose un baiser sur sa joue, avant de faire demi-tour, prête à quitter ce rendez-vous ridicule. Mais espérant qu’il réagisse.
FB quand Cupidon s'en mêle...ou sa mère @Fabian Prewett
Quelque part sur une plage, 03.08.1977
Malgré tout ce que je me suis promis ces derniers mois, je sens mon coeur vaciller. Un seul regard de lui, et c’est comme si tout s’effondrait en moi à nouveau. Je devrais être plus forte. Je devrais lui montrer que je n’ai besoin de personne, encore moins de lui. Mais la vérité? C’est tout le contraire.
Je reste plantée là, entre le désir de m’enfuir et celui de courir me jeter dans ses bras. Mon masque de froideur vacille, tout comme ma morale. Je ne peux pas me résoudre à le perdre, et pourtant, c’est exactement ce que j’ai fait. Moi, Héra Parkinson, maitresse de mon destin, je suis enchainée à ma famille, à ce nom qui m’étouffe.
Fabian me regarde si intensément, et je sais qu’il m’en veut encore. Il y a cette distance entre nous, bien plus froide que le vent qui souffle sur la plage. J’ai envie de lui répondre, de lui dire que chaque moment loin de lui a été un supplice. Mais je n’y arrive pas. La fierté, la honte, tout me retient. Je n’ai jamais été douée pour les excuses.
Je baisse les yeux un instant, pendant qu’il continue de cracher sa haine sur moi. Je tente de garder mon calme. L’air est lourd, et la rancoeur me pèse. Je devrais parler, dire quelque chose, n’importe quoi. Mais chaque mot semblerait inutile, dérisoire face à la montagne de non-dits entre nous. Alors je reste là, mes bras croisés, serrés contre moi, comme si cela pouvait m’empêcher de me briser un peu plus.
Les vagues qui viennent lécher le rivage ont un mouvement constant et implacable qui sont le reflet cruel de mon propre tournent. La vérité, c’est que je ne veux plus jouer à ce jeu. Je ne veux plus être la fille que ma famille attend de moi. Celle qui manigance, qui manipule, qui garde tout sous son contrôle. Je veux juste être avec lui, être sa petite amie. C’est aussi simple que ça. Mais tout, dans cette vie, rend ce souhait impossible.
Il ne comprend pas, et comment pourrait-il? Il ne sait rien de ce que je subis, de ce que ma famille exige de moi. Lui qui a toujours vécu avec une famille aimante et encourageante. J’ai sacrifié ce que je ressentais pour lui épargner la colère de mon père, mais à quoi bon maintenant? Je suis seule, déchirée entre mon devoir et ce désir brûlant de tout abandonner, de fuir avec lui.
Lui, l’homme que j’aime plus que je ne pourrais jamais l’admettre à haute voix.
Je me redresse légèrement. Ce discours je l’ai deja entendu il y a cinq mois. De la douleur qu’il possède. Je ferme les yeux, poussant un long soupir. Je ne vais pas détourner le regard cette fois. Assez de fuir. Fabian mérite la vérité, même si elle est enchevêtrée dans ce chaos de décisions et de non-dits.
- Tu crois vraiment que cet été c’était facile pour moi aussi? Que je t’ai laissé encore partir sans souffrir?
Ma voix est calme, mes bras restent croisés.
- Je ne suis pas ici pour jouer, Fabian. Ni pour te faire des excuses que tu ne veux pas entendre. Mais ne crois pas un seul instant que je t’ai oublié dans les bras d’un autre ou que tout ce que j’ai fait n’était pas sans raison.
Je fais un pas vers lui, suffisamment pour sentir cette tension entre nous, cette énergie qui ne sait jamais éteinte. Mon regard reste ancré dans le sien, défiant. Je refuse qu’il me voit comme un monstre.
- Je t’ai peut-être repoussé, mais ça n’a jamais été par manque de sentiment. Tu sais comment est ma famille, comment sont ces familles traditionalistes.
Je laisse mes paroles suspendues.
- Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour te protéger…de moi, de ce qu’ils veulent que je sois.
Je m’approche encore, mes yeux ne quittant pas les siens. Je suis à un souffle de lui, suffisamment proche pour qu’il puisse sentir ce qu’il représente encore pour moi.
- Mais ce qui n’a jamais changé…c’est ce que je ressens pour toi.
Je souris, un sourire triste, presque résigné, mais toujours empreint de cette flamme qui brule en moi. Je caresse sa joue simplement.
- Et si tu ne le vois pas maintenant-..alors peut-être que je ne suis définitivement pas celle qu’il te faut.
Je dépose un baiser sur sa joue, avant de faire demi-tour, prête à quitter ce rendez-vous ridicule. Mais espérant qu’il réagisse.
- La tenue d'Héra:
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Dim 29 Sep 2024 - 16:11FEAT @Héra M. Parkinson
KoalaVolant
Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ...
FEAT @Héra M. Parkinson
03.08.77
Je suis énervé. Aphrodite n'aurait jamais dû faire ça. J'aurais dû transplaner dès que j'ai reconnu sa silhouette, mais c'est trop tard maintenant. J'ai commencé à parler, et c'est maintenant son tour. C'est à elle d'enfin m'apporter des explications.
Mais je sais aussi que, peu importe ce qu'elle me dira, ce ne sera pas suffisant. Ca ne rattrapera pas les choses, jamais. Ca ne fera pas oublier ces derniers mois, et ça ne me fera pas non plus changer d'avis sur elle. Je suis tiraillé, et pour une fois, ce n'est pas le cœur ou la raison.
Je l'écoute, presque distraitement, persuadé que cet instant suspendu dans le temps ne durera pas, et que bientôt, de retour à Poudlard, nous continuerons de nous ignorer. Que tout ira pour le mieux, et qu'un jour, je trouverai une fille, une femme, qui fera battre mon cœur aussi fort qu'Héra.
Je ne recule plus, lorsqu'elle s'approche à nouveau de moi. Je ne bouge plus. J'ai envie de la prendre par la taille, de poser mes lèvres sur les siennes, si proches et si lointaines à la fois. Le contact de ses doigts sur ma joue fait dresser mes poils sur ma nuque, j'ai chaud et j'ai froid en même temps. Bon sang, que j'aurais aimé que ce moment n'existe pas. Qu'un des Portoloin ne fonctionne pas. Que ce soit un piège, même.
Parce que le geste que mon corps effectue, lorsqu'elle me tourne le dos, n'est pas dicté par mon cerveau. C'est instinctif, et je m'en veux. Je sais que ce geste va me replonger dans ce que je ne voulais pas. Dans ce qu'elle ne voulait pas. Mais l'attraction est trop forte. Elle est celle qu'il me faut. Personne d'autre ne fera jamais battre mon cœur sur un battement de cils.
Ma main saisit son poignet délicat. Mes doigts brûlent. Ma respiration s'accélère. Non, je ne la laisserai pas partir une deuxième fois.
Je desserre mon étreinte sur son bras, et le mien pend maintenant à mes côtés, alors que mon regard se pose sur la lune d'été.
Je hausse les épaules et soupire.
Mais je sais aussi que, peu importe ce qu'elle me dira, ce ne sera pas suffisant. Ca ne rattrapera pas les choses, jamais. Ca ne fera pas oublier ces derniers mois, et ça ne me fera pas non plus changer d'avis sur elle. Je suis tiraillé, et pour une fois, ce n'est pas le cœur ou la raison.
Je l'écoute, presque distraitement, persuadé que cet instant suspendu dans le temps ne durera pas, et que bientôt, de retour à Poudlard, nous continuerons de nous ignorer. Que tout ira pour le mieux, et qu'un jour, je trouverai une fille, une femme, qui fera battre mon cœur aussi fort qu'Héra.
Je ne recule plus, lorsqu'elle s'approche à nouveau de moi. Je ne bouge plus. J'ai envie de la prendre par la taille, de poser mes lèvres sur les siennes, si proches et si lointaines à la fois. Le contact de ses doigts sur ma joue fait dresser mes poils sur ma nuque, j'ai chaud et j'ai froid en même temps. Bon sang, que j'aurais aimé que ce moment n'existe pas. Qu'un des Portoloin ne fonctionne pas. Que ce soit un piège, même.
Parce que le geste que mon corps effectue, lorsqu'elle me tourne le dos, n'est pas dicté par mon cerveau. C'est instinctif, et je m'en veux. Je sais que ce geste va me replonger dans ce que je ne voulais pas. Dans ce qu'elle ne voulait pas. Mais l'attraction est trop forte. Elle est celle qu'il me faut. Personne d'autre ne fera jamais battre mon cœur sur un battement de cils.
Ma main saisit son poignet délicat. Mes doigts brûlent. Ma respiration s'accélère. Non, je ne la laisserai pas partir une deuxième fois.
Je t'ai déjà dit que j'avais pas peur de ton père, de toute ta famille pour ce que ça vaut.
Je desserre mon étreinte sur son bras, et le mien pend maintenant à mes côtés, alors que mon regard se pose sur la lune d'été.
Ils peuvent pas me faire plus de mal que de me séparer de toi.
Je hausse les épaules et soupire.
Voilà. J'ai dit ce que j'avais à dire. Passe le bonjour à Aphrodite.
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Dim 29 Sep 2024 - 21:11
Aphrodite a cru bien faire, je n’en doute pas. Mais dans une situation comme la nôtre, orchestrer des retrouvailles... c’était une erreur. Elle ne pouvait pas comprendre. Pas avec les plans de mon père, ceux du Lord. Nous étions déjà prisonniers de notre destin, malgré cet amour qui nous lie encore, aussi pur, aussi sincère qu’au premier jour.
Il m’attaque avec ses mots. Je réplique. J’efface la distance entre nous. Mon cœur bat à un rythme effréné lorsque mes lèvres frôlent sa joue, celle que j’avais embrassée tant de fois. Puis, à contre-cœur, je me détourne, prête à repartir. Je remarque au loin la nappe et le panier qu’Aphrodite avait fait préparer, mais cela n’a plus d’importance. Si elle pensait recoller les morceaux de notre histoire d’enfance avec un simple pique-nique, elle se trompait.
Soudain, je sens sa main se refermer sur mon poignet, sa poigne ferme, presque désespérée. Je reste de dos, le cœur battant. Ses mots résonnent en moi, les mêmes qu’il avait chuchotés lors du bal de la Saint-Valentin, quand il m’avait proposé de fuir ensemble. Mon cœur se serre violemment, mes larmes montent malgré moi.
« Ils ne peuvent pas me faire plus de mal que de me séparer de toi. »
Ces mots, je les avais enfouis au fond de moi. Je ferme les yeux, une larme s’échappant de mes paupières closes. Il m’aime encore. Il vient de l’avouer. Je respire profondément, mais je tremble. Alors, je retire mon châle, puis mon t-shirt. Nous sommes seuls, et il est temps qu’il comprenne. Je sors ma baguette de ma poche, ma voix basse, mais résolue.
— Revelio.
Sous l’effet du sort, ma peau parfaite disparaît pour révéler les cicatrices. Des lignes rouges, profondes, encore marquées par la douleur. Des souvenirs de ma rébellion contre mon père. Des preuves de ce que j’avais enduré.
— Fabian… voilà ce que mon père est capable de faire.
Je me retourne pour lui faire face, le regard partagé entre crainte, colère, et cet amour que je ne peux plus nier. Les nuits de printemps, les étés passés sous la domination de mon père, tout revient en un flot insoutenable. Chaque fois que le nom Prewett était prononcé, je ne pouvais pas rester silencieuse. Et chaque fois, il m’emmenait dans cette partie du manoir… celle que j’ai toujours redoutée. C’est là qu’il m’a appris à plier, à briser mon propre esprit. Si seulement Fabian savait…
— Chaque cicatrice… représente une fois où j’ai prononcé ton nom. Chaque fois que je me suis opposée à ma famille pour toi, pour Molly, pour Gideon. Pour vous tous. Chaque coup… c’était pour que vous soyez en sécurité. Parce que vous, vous m’avez montré qu’un autre monde est possible. Qu’un espoir existe.
Ma respiration s’accélère. Je ne sais plus si je veux le frapper ou l’embrasser. Mais il y a comme un déclic, comme cette nuit de Nouvel An qui nous avait unis. Je m’approche doucement, posant ma main sur sa joue.
— Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, et par Merlin, je déteste Aphrodite pour ses idées de romances à l’eau de rose, mais…
Je m’interromps, laissant mes sentiments parler à ma place. Sans autre mot, je mêle mes lèvres aux siennes dans un baiser passionné, où se mêlent amour, frustration, et désir retenu trop longtemps.
FB quand Cupidon s'en mêle...ou sa mère @Fabian Prewett
Quelque part sur une plage, 03.08.1977
Aphrodite a cru bien faire, je n’en doute pas. Mais dans une situation comme la nôtre, orchestrer des retrouvailles... c’était une erreur. Elle ne pouvait pas comprendre. Pas avec les plans de mon père, ceux du Lord. Nous étions déjà prisonniers de notre destin, malgré cet amour qui nous lie encore, aussi pur, aussi sincère qu’au premier jour.
Il m’attaque avec ses mots. Je réplique. J’efface la distance entre nous. Mon cœur bat à un rythme effréné lorsque mes lèvres frôlent sa joue, celle que j’avais embrassée tant de fois. Puis, à contre-cœur, je me détourne, prête à repartir. Je remarque au loin la nappe et le panier qu’Aphrodite avait fait préparer, mais cela n’a plus d’importance. Si elle pensait recoller les morceaux de notre histoire d’enfance avec un simple pique-nique, elle se trompait.
Soudain, je sens sa main se refermer sur mon poignet, sa poigne ferme, presque désespérée. Je reste de dos, le cœur battant. Ses mots résonnent en moi, les mêmes qu’il avait chuchotés lors du bal de la Saint-Valentin, quand il m’avait proposé de fuir ensemble. Mon cœur se serre violemment, mes larmes montent malgré moi.
« Ils ne peuvent pas me faire plus de mal que de me séparer de toi. »
Ces mots, je les avais enfouis au fond de moi. Je ferme les yeux, une larme s’échappant de mes paupières closes. Il m’aime encore. Il vient de l’avouer. Je respire profondément, mais je tremble. Alors, je retire mon châle, puis mon t-shirt. Nous sommes seuls, et il est temps qu’il comprenne. Je sors ma baguette de ma poche, ma voix basse, mais résolue.
— Revelio.
Sous l’effet du sort, ma peau parfaite disparaît pour révéler les cicatrices. Des lignes rouges, profondes, encore marquées par la douleur. Des souvenirs de ma rébellion contre mon père. Des preuves de ce que j’avais enduré.
— Fabian… voilà ce que mon père est capable de faire.
Je me retourne pour lui faire face, le regard partagé entre crainte, colère, et cet amour que je ne peux plus nier. Les nuits de printemps, les étés passés sous la domination de mon père, tout revient en un flot insoutenable. Chaque fois que le nom Prewett était prononcé, je ne pouvais pas rester silencieuse. Et chaque fois, il m’emmenait dans cette partie du manoir… celle que j’ai toujours redoutée. C’est là qu’il m’a appris à plier, à briser mon propre esprit. Si seulement Fabian savait…
— Chaque cicatrice… représente une fois où j’ai prononcé ton nom. Chaque fois que je me suis opposée à ma famille pour toi, pour Molly, pour Gideon. Pour vous tous. Chaque coup… c’était pour que vous soyez en sécurité. Parce que vous, vous m’avez montré qu’un autre monde est possible. Qu’un espoir existe.
Ma respiration s’accélère. Je ne sais plus si je veux le frapper ou l’embrasser. Mais il y a comme un déclic, comme cette nuit de Nouvel An qui nous avait unis. Je m’approche doucement, posant ma main sur sa joue.
— Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, et par Merlin, je déteste Aphrodite pour ses idées de romances à l’eau de rose, mais…
Je m’interromps, laissant mes sentiments parler à ma place. Sans autre mot, je mêle mes lèvres aux siennes dans un baiser passionné, où se mêlent amour, frustration, et désir retenu trop longtemps.
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Sam 5 Oct 2024 - 18:22FEAT @Héra M. Parkinson
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Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ...
FEAT @Héra M. Parkinson
03.08.77
Je ne comprends pas pourquoi elle ne part pas. Après tout, c'est ce qu'elle voulait, non, partir, encore ? Me protéger ... C'est une bonne excuse, c'est ce que je vois surtout. Je croise les bras, attendant qu'elle s'éloigne, pour transplaner enfin. Rentrer chez moi et l'oublier, une fois pour toutes. Me concentrer sur les efforts commencés avec Marlene. Voilà qui est sain, voilà qui est concret.
Mais elle ne bouge pas plus que moi. Est-elle, elle aussi, assez têtue pour ne pas vouloir être la première à partir ? Ne pas prendre cette responsabilité ? Alors que le soleil achève sa course, elle ôte son haut. Je ne peux plus détacher mes yeux d'elle. Je ne sais pas où elle veut en venir, mais elle n'arrivera pas à me manipuler avec la vision de son corps que j'ai tant imaginé ces dernières semaines.
Elle finit par m'avouer l'inavouable. Par m'avouer ce que j'avais redouté tout ce temps. Si je ne vois pas les cicatrices dont elle parle dans la pénombre de cette soirée d'été, je les imagine aisément. Elle se tourne vers moi, je pose les yeux sur ses épaules, sur son ventre, et je repère les marques plus foncées. Je serre le poing.
Alors il préfère s'en prendre à sa fille plutôt que de venir après moi ? Il ne me fait pas peur. Je lui ferai comprendre la douleur, la souffrance, la tristesse qu'a ressenties Héra. Je n'ose pas la regarder dans les yeux. Même si je comprends, même si j'imagine les raisons qui l'ont poussée à partir, je ne sais pas comment réagir.
Elle finit par s'approcher de moi et, pour autant que je veuille m'enfuir en courant, mes jambes ne me répondent pas. Je déglutis alors qu'elle n'est qu'à quelques centimètres. Lorsqu'elle pose ses lèvres sur les miennes, leur goût me fait l'effet d'un électrochoc, tous les souvenirs me reviennent. Instinctivement, je passe mes bras dans son dos et la serre contre moi.
Je me fais cette promesse, d'être aux premières loges lorsque son père paiera. De lui faire payer moi-même s'il le faut. Je finis par secouer la tête et me reculer à nouveau, les yeux embués.
Mes yeux rivés sur mes chaussures, mes poings de nouveau serrés.
Je subirai la torture moi-même s'il le faut.
Mais elle ne bouge pas plus que moi. Est-elle, elle aussi, assez têtue pour ne pas vouloir être la première à partir ? Ne pas prendre cette responsabilité ? Alors que le soleil achève sa course, elle ôte son haut. Je ne peux plus détacher mes yeux d'elle. Je ne sais pas où elle veut en venir, mais elle n'arrivera pas à me manipuler avec la vision de son corps que j'ai tant imaginé ces dernières semaines.
Elle finit par m'avouer l'inavouable. Par m'avouer ce que j'avais redouté tout ce temps. Si je ne vois pas les cicatrices dont elle parle dans la pénombre de cette soirée d'été, je les imagine aisément. Elle se tourne vers moi, je pose les yeux sur ses épaules, sur son ventre, et je repère les marques plus foncées. Je serre le poing.
Alors il préfère s'en prendre à sa fille plutôt que de venir après moi ? Il ne me fait pas peur. Je lui ferai comprendre la douleur, la souffrance, la tristesse qu'a ressenties Héra. Je n'ose pas la regarder dans les yeux. Même si je comprends, même si j'imagine les raisons qui l'ont poussée à partir, je ne sais pas comment réagir.
Elle finit par s'approcher de moi et, pour autant que je veuille m'enfuir en courant, mes jambes ne me répondent pas. Je déglutis alors qu'elle n'est qu'à quelques centimètres. Lorsqu'elle pose ses lèvres sur les miennes, leur goût me fait l'effet d'un électrochoc, tous les souvenirs me reviennent. Instinctivement, je passe mes bras dans son dos et la serre contre moi.
Je me fais cette promesse, d'être aux premières loges lorsque son père paiera. De lui faire payer moi-même s'il le faut. Je finis par secouer la tête et me reculer à nouveau, les yeux embués.
Je ne te pardonne pas, Héra. Peu importe la raison. Tu as fait ce qu'il voulait que tu fasses ...
Mes yeux rivés sur mes chaussures, mes poings de nouveau serrés.
C'est injuste. Je te demande pas de souffrir comme ça pour moi.
Je subirai la torture moi-même s'il le faut.
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# Re: FB - Quand Cupidon s'en mêle, ou sa mère ... |Héra|Dim 6 Oct 2024 - 21:44
Je me suis mise à nu devant lui, comme lors de notre première nuit, enfin presque. Il voyait désormais les marques que mon corps avait subies ces derniers mois. La colère d’Alistair Parkinson était sans limite. Personne ne devait le contredire, et surtout pas sa fille. J’étais son enfant chéri, son héritière. Pourquoi ne pouvais-je pas rester sage comme ces seize dernières années ? Pourquoi avais-je dû découvrir l’amour et la passion qui l’accompagne ? Pourquoi n’avais-je pas verrouillé mon cœur pour mieux l’ouvrir aux enfants que j’aurais eus d’un mariage arrangé ?
Il y a six ans, le choixpeau avait hésité entre Gryffondor et Serpentard. La vie aurait sans doute été plus simple si j’avais fini chez les rouges avec ma meilleure amie. Peut-être que Fabian et moi serions déjà à l’autre bout du monde. Peut-être que j’aurais enfin fermé le clapet à mon père. Peut-être...
Mais avec des "peut-être", on pourrait réécrire le monde. Pourtant, me voilà, sur cette plage, face à lui. Mon corps meurtri sous ses yeux remplis de colère et de compassion.
Lorsque nos lèvres se touchent enfin, un sentiment de réconfort m'envahit lorsque ses bras m'entourent. Je suis de retour chez moi, là où je devrais toujours être : à ses côtés. Mes mains caressent doucement sa peau, mais il finit par se reculer, les yeux aussi embués que les miens.
« Je ne te demande pas de comprendre, » dis-je d'un ton plus doux, bien que ma bravoure demeure. « Je te demande simplement de voir au-delà des cicatrices, de comprendre que je ne suis pas celle que tu imagines. Si je le pouvais, je ferais disparaître leur douleur, je ferais payer mon père pour tout ce qu'il nous a infligé. »
Je baisse les yeux, mordillant ma lèvre, avant de reprendre.
« Ne crois pas que je fais cela pour lui, Fabian. Je le fais pour nous. Je ne peux pas rester là à attendre que la douleur se transforme en haine. »
Revenant à lui, je prends doucement sa main dans la mienne.
« Je n'ai jamais voulu que tu portes ce fardeau. Je ne te demande pas de subir à ma place, mais tu dois comprendre que ce que je vis… c'est un combat que je dois mener seule. Tu es mieux que ça. Ne te laisse pas entraîner dans ce tourbillon de désespoir. Je suis prête à affronter mon père, à le faire payer pour ce qu’il a fait. Mais je ne peux pas te permettre de sacrifier ton bonheur pour ma souffrance. »
Je pousse un soupir et pose sa main contre mon cœur.
« Fabian… je… »
Ma voix se brise un instant, laissant place à une vulnérabilité que je n’avais pas prévue. « Je tiens à toi plus que tu ne peux l’imaginer. Je veux te prouver cela. Je souhaite continuer à vivre cette relation, à partager des moments avec toi. Je suis prête à tout pour nous, même à affronter les ténèbres. »
Mettant un genou à terre, je sais que ce n’est pas très élégant pour une femme, mais peu importe.
« Est-ce que tu serais prêt à me donner une deuxième chance ? Je sais que ça semble fou, mais je crois en nous. Je crois que nous pouvons surmonter tout ça ensemble… »
Mes yeux brillaient d'un mélange d'espoir et d'appréhension, alors que j’attendais sa réponse, prête à tout pour prouver que je pouvais changer, que je pouvais être forte, non seulement pour moi-même, mais aussi pour lui.
FB quand Cupidon s'en mêle...ou sa mère @Fabian Prewett
Quelque part sur une plage, 03.08.1977
Je me suis mise à nu devant lui, comme lors de notre première nuit, enfin presque. Il voyait désormais les marques que mon corps avait subies ces derniers mois. La colère d’Alistair Parkinson était sans limite. Personne ne devait le contredire, et surtout pas sa fille. J’étais son enfant chéri, son héritière. Pourquoi ne pouvais-je pas rester sage comme ces seize dernières années ? Pourquoi avais-je dû découvrir l’amour et la passion qui l’accompagne ? Pourquoi n’avais-je pas verrouillé mon cœur pour mieux l’ouvrir aux enfants que j’aurais eus d’un mariage arrangé ?
Il y a six ans, le choixpeau avait hésité entre Gryffondor et Serpentard. La vie aurait sans doute été plus simple si j’avais fini chez les rouges avec ma meilleure amie. Peut-être que Fabian et moi serions déjà à l’autre bout du monde. Peut-être que j’aurais enfin fermé le clapet à mon père. Peut-être...
Mais avec des "peut-être", on pourrait réécrire le monde. Pourtant, me voilà, sur cette plage, face à lui. Mon corps meurtri sous ses yeux remplis de colère et de compassion.
Lorsque nos lèvres se touchent enfin, un sentiment de réconfort m'envahit lorsque ses bras m'entourent. Je suis de retour chez moi, là où je devrais toujours être : à ses côtés. Mes mains caressent doucement sa peau, mais il finit par se reculer, les yeux aussi embués que les miens.
« Je ne te demande pas de comprendre, » dis-je d'un ton plus doux, bien que ma bravoure demeure. « Je te demande simplement de voir au-delà des cicatrices, de comprendre que je ne suis pas celle que tu imagines. Si je le pouvais, je ferais disparaître leur douleur, je ferais payer mon père pour tout ce qu'il nous a infligé. »
Je baisse les yeux, mordillant ma lèvre, avant de reprendre.
« Ne crois pas que je fais cela pour lui, Fabian. Je le fais pour nous. Je ne peux pas rester là à attendre que la douleur se transforme en haine. »
Revenant à lui, je prends doucement sa main dans la mienne.
« Je n'ai jamais voulu que tu portes ce fardeau. Je ne te demande pas de subir à ma place, mais tu dois comprendre que ce que je vis… c'est un combat que je dois mener seule. Tu es mieux que ça. Ne te laisse pas entraîner dans ce tourbillon de désespoir. Je suis prête à affronter mon père, à le faire payer pour ce qu’il a fait. Mais je ne peux pas te permettre de sacrifier ton bonheur pour ma souffrance. »
Je pousse un soupir et pose sa main contre mon cœur.
« Fabian… je… »
Ma voix se brise un instant, laissant place à une vulnérabilité que je n’avais pas prévue. « Je tiens à toi plus que tu ne peux l’imaginer. Je veux te prouver cela. Je souhaite continuer à vivre cette relation, à partager des moments avec toi. Je suis prête à tout pour nous, même à affronter les ténèbres. »
Mettant un genou à terre, je sais que ce n’est pas très élégant pour une femme, mais peu importe.
« Est-ce que tu serais prêt à me donner une deuxième chance ? Je sais que ça semble fou, mais je crois en nous. Je crois que nous pouvons surmonter tout ça ensemble… »
Mes yeux brillaient d'un mélange d'espoir et d'appréhension, alors que j’attendais sa réponse, prête à tout pour prouver que je pouvais changer, que je pouvais être forte, non seulement pour moi-même, mais aussi pour lui.
- La tenue d'Héra:
en bref
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