L'Ombre des Non-Dits feat M. JanewayAltered Hogwarts :: Inside the walls :: Premier étage :: Infirmerie
# L'Ombre des Non-Dits feat M. JanewayMar 29 Oct 2024 - 18:51
Septembre 1977
L'Ombre des non-dits
L'Ombre des non-dits
ft. feat @Margaret Janeway
La lueur tamisée des chandelles glissait sur les murs de pierre, caressait les étagères encombrées de vieux grimoires, et se reflétait vaguement dans les fenêtres, projetant des ombres ondulantes dans la pièce. Narcissa avançait d’un pas lent, presque à contrecœur. Cette idée de "bilan psychologique" annuel la rebutait profondément, la mettant mal à l’aise de façon presque viscérale. Jamais elle ne se serait aventurée dans cet endroit, et encore moins pour parler d’elle-même. Mais la lettre était explicite : sa présence était requise.
Elle s’était arrêtée devant la porte du bureau de la psychomage, ses doigts fins crispés sur le papier de la convocation. L’idée de devoir confier ses pensées, de laisser quelqu’un d’autre entrevoir ce qui l’habitait réellement, lui paraissait insupportable. Narcissa Black n’était pas le genre de personne à s’épancher, encore moins à partager ses doutes. Non, elle n’avait pas de faille. Une Black n’en avait pas, ou du moins, elle ne les montrait jamais. Mais ce matin, alors qu’elle lisait la lettre, quelque chose l’avait troublée. Comme si, en quelques mots impersonnels, le parchemin venait exposer la fragilité qu’elle s’efforçait de cacher.
Frappant à la porte, elle serra la lettre un peu plus fort attendant d’être invitée à entrer. Une fois l’autorisation entendue, elle se décida à entrer, son masque de froide assurance soigneusement en place. Elle ne parlerait que de banalités, ferait acte de présence, et sortirait de ce bureau comme elle y était entrée — sans que rien de personnel ne soit évoqué. Et pourtant, à peine s’était-elle installée dans le fauteuil que ses pensées commencèrent à s’agiter, comme si la pièce elle-même l’incitait à les affronter.
Ses yeux s’étaient posés sur un coin du bureau, fixe, et elle sentait ses mains se crisper sur le bord de son siège, le tissu de sa robe se froissant sous la tension. Ces derniers mois, un doute insidieux, un malaise qu’elle n’avait pu définir, avait commencé à la ronger. Il lui semblait parfois qu’elle n’appartenait pas complètement à ce monde. Pas tout à fait. C’était une pensée qu’elle refusait de laisser éclore, mais elle revenait sans cesse, la frôlant comme une ombre qu’elle ne pouvait dissiper. Elle savait qu’il y avait des rumeurs autour de ses origines, des murmures qu’elle avait parfois surpris, des regards échangés que son esprit refusait de comprendre.
La blonde inspira profondément, tentant de chasser cette idée. Elle n’avait aucun besoin d’explorer ces doutes, aucun intérêt à se questionner. Elle était une Black, voilà tout. Les failles étaient pour les autres, ceux qui n’avaient pas cette exigence de perfection.
Pourtant, une petite voix, à peine audible, se faisait de plus en plus insistante dans son esprit. Elle essayait de la faire taire, mais cette pièce semblait étrangement silencieuse, comme si elle-même appelait à l’introspection. Narcissa n’avait jamais voulu douter de qui elle était. On lui avait inculqué ce qu’elle devait penser, comment elle devait se comporter, et elle avait suivi cette voie sans jamais regarder en arrière. Mais aujourd’hui, la question qu’elle n’avait jamais osé formuler lui semblait prête à franchir le seuil de ses lèvres.
Elle respira lentement, tentant de calmer cette agitation intérieure. Elle n’avait pas de réponses, seulement des suppositions qui la laissaient entrevoir quelque chose de trop grand, trop terrifiant. Et, plus que jamais, elle se sentait seule face à ce secret implicite qu’elle n’avait jamais osé affronter. Ce bureau, avec ses murs de pierre, ses étagères silencieuses, semblait soudain bien trop étroit pour contenir ce poids.
Alors, elle décida. Elle ne chercherait pas de réponses ici, ni auprès de qui que ce soit d’autre. Narcissa se redressa légèrement, comme si elle avait retrouvé une part de son assurance. Laissant son masque reprendre le dessus, enfilant à nouveau cette armure de froideur et d’arrogance qui lui allait si bien, elle finit pour ouvrir la bouche.
“Bonjour Madame Janeway”.
Elle n’avait besoin de personne pour découvrir la vérité. Le monde des Black était vaste, complexe, et elle trouverait ses réponses seule, sans jamais laisser paraître qu’elle avait des doutes. Car elle était Narcissa Black, et les secrets des autres ne devaient pas la troubler plus longtemps.
Elle s’était arrêtée devant la porte du bureau de la psychomage, ses doigts fins crispés sur le papier de la convocation. L’idée de devoir confier ses pensées, de laisser quelqu’un d’autre entrevoir ce qui l’habitait réellement, lui paraissait insupportable. Narcissa Black n’était pas le genre de personne à s’épancher, encore moins à partager ses doutes. Non, elle n’avait pas de faille. Une Black n’en avait pas, ou du moins, elle ne les montrait jamais. Mais ce matin, alors qu’elle lisait la lettre, quelque chose l’avait troublée. Comme si, en quelques mots impersonnels, le parchemin venait exposer la fragilité qu’elle s’efforçait de cacher.
Frappant à la porte, elle serra la lettre un peu plus fort attendant d’être invitée à entrer. Une fois l’autorisation entendue, elle se décida à entrer, son masque de froide assurance soigneusement en place. Elle ne parlerait que de banalités, ferait acte de présence, et sortirait de ce bureau comme elle y était entrée — sans que rien de personnel ne soit évoqué. Et pourtant, à peine s’était-elle installée dans le fauteuil que ses pensées commencèrent à s’agiter, comme si la pièce elle-même l’incitait à les affronter.
Ses yeux s’étaient posés sur un coin du bureau, fixe, et elle sentait ses mains se crisper sur le bord de son siège, le tissu de sa robe se froissant sous la tension. Ces derniers mois, un doute insidieux, un malaise qu’elle n’avait pu définir, avait commencé à la ronger. Il lui semblait parfois qu’elle n’appartenait pas complètement à ce monde. Pas tout à fait. C’était une pensée qu’elle refusait de laisser éclore, mais elle revenait sans cesse, la frôlant comme une ombre qu’elle ne pouvait dissiper. Elle savait qu’il y avait des rumeurs autour de ses origines, des murmures qu’elle avait parfois surpris, des regards échangés que son esprit refusait de comprendre.
La blonde inspira profondément, tentant de chasser cette idée. Elle n’avait aucun besoin d’explorer ces doutes, aucun intérêt à se questionner. Elle était une Black, voilà tout. Les failles étaient pour les autres, ceux qui n’avaient pas cette exigence de perfection.
Pourtant, une petite voix, à peine audible, se faisait de plus en plus insistante dans son esprit. Elle essayait de la faire taire, mais cette pièce semblait étrangement silencieuse, comme si elle-même appelait à l’introspection. Narcissa n’avait jamais voulu douter de qui elle était. On lui avait inculqué ce qu’elle devait penser, comment elle devait se comporter, et elle avait suivi cette voie sans jamais regarder en arrière. Mais aujourd’hui, la question qu’elle n’avait jamais osé formuler lui semblait prête à franchir le seuil de ses lèvres.
Elle respira lentement, tentant de calmer cette agitation intérieure. Elle n’avait pas de réponses, seulement des suppositions qui la laissaient entrevoir quelque chose de trop grand, trop terrifiant. Et, plus que jamais, elle se sentait seule face à ce secret implicite qu’elle n’avait jamais osé affronter. Ce bureau, avec ses murs de pierre, ses étagères silencieuses, semblait soudain bien trop étroit pour contenir ce poids.
Alors, elle décida. Elle ne chercherait pas de réponses ici, ni auprès de qui que ce soit d’autre. Narcissa se redressa légèrement, comme si elle avait retrouvé une part de son assurance. Laissant son masque reprendre le dessus, enfilant à nouveau cette armure de froideur et d’arrogance qui lui allait si bien, elle finit pour ouvrir la bouche.
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en bref
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Crédit: Tinu
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# Re: L'Ombre des Non-Dits feat M. JanewaySam 2 Nov 2024 - 3:58L'Ombre des Non-Dits
Margaret avait pleinement conscience de la difficulté que cela pouvait être d'admettre que l'on pouvait se sentir bien dans un projet de réflexion psychologique sur soi-même. Son métier n'était pas facile et il impliquait surtout énormément de pédagogie, rien que pour effleurer les pensées de quelqu'un. Ce n'était déjà pas facile à admettre des personnes adultes et consentantes, mais elle avait affaire à des adolescents ici, dont la plupart ne viendraient certainement pas de leur propre chef. Il était encore plus difficile pour un adolescent que pour un adulte d'admettre qu'on avait un problème et rien que le premier entretien devrait passer plusieurs barrières.
Margaret avait d'ores et déjà décidé que, avec ses premiers patients, elle ne serait pas immédiatement dans le questionnement à propos de leur état psychologique. Elle ferait les choses au fur et à mesure, et en douceur. Elle avait affaire à ceux qui n'étaient plus vraiment des enfants, mais pas vraiment des adultes mûrs. Sachant cela, il fallait faire preuve de psychologie, non seulement pour ce qui était de comprendre leurs tourments, mais pour ce qui était de leur faire les exprimer. Fort heureusement, avec ses longues années d'expérience, Margaret avait acquis une certaine expertise pour aider la confiance à s'installer. Sans confiance, il ne pouvait y avoir de confidence.
La jeune fille qui avait rendez-vous aujourd'hui n'allait donc pas entrer dans un bureau ordinaire comme elle pouvait le faire quand elle était convoquée par un professeur ou qu'elle avait quelque chose à demander, mais dans ce qui ressemblerait plus à un salon confortable, pourvu de canapés. Elle pourrait aisément se servir du thé et manger quelques gâteaux en exprimant ce qu'elle avait sur le cœur si elle avait envie de le faire. Si elle ne le voulait pas, l'essentiel de leur échange se limiterait à faire connaissance. De toute façon, le tout premier rendez-vous restait une occasion de faire parce que, à moins que la personne sache exactement ce qu'elle voulait lui communiquer, il lui fallait apprendre à la connaître pour savoir ce qui se trouvait dans son esprit.
« Bonjour, Miss Black. Entrez, je vous en prie. Faites comme chez vous. »
Le dossier de la demoiselle et les raisons qui faisaient qu'on lui avait demandé de se pencher sur son cas, elle les avait lus et mis de côté. Aujourd'hui, quoi qu'elle sache, elle avait déjà décidé qu'elle ne savait rien et qu'il appartiendrait à la jeune fille de lui apprendre ce sur quoi elle voulait s'ouvrir. Dans un premier temps tout du moins. Pas de dossier visible, et probablement pas de prise de notes non plus. Ce sont des choses qui adviendraient dans un second temps.
« N'hésitez pas à prendre un peu de thé. Je viens de le faire, il est tout frais. Prenez aussi des gâteaux si vous le souhaitez. Ils sont faits maison et je vous garantis que vous m'en direz des nouvelles. »
Elle s'installa confortablement et but une gorgée de thé, avant de poser la question que la jeune fille redoutait très certainement, celle qui allait initier le contact. Même si elle lui donnait la main, Margaret savait que le premier contact serait difficile.
« Alors, parlez-moi un peu de vous. »
Margaret avait d'ores et déjà décidé que, avec ses premiers patients, elle ne serait pas immédiatement dans le questionnement à propos de leur état psychologique. Elle ferait les choses au fur et à mesure, et en douceur. Elle avait affaire à ceux qui n'étaient plus vraiment des enfants, mais pas vraiment des adultes mûrs. Sachant cela, il fallait faire preuve de psychologie, non seulement pour ce qui était de comprendre leurs tourments, mais pour ce qui était de leur faire les exprimer. Fort heureusement, avec ses longues années d'expérience, Margaret avait acquis une certaine expertise pour aider la confiance à s'installer. Sans confiance, il ne pouvait y avoir de confidence.
La jeune fille qui avait rendez-vous aujourd'hui n'allait donc pas entrer dans un bureau ordinaire comme elle pouvait le faire quand elle était convoquée par un professeur ou qu'elle avait quelque chose à demander, mais dans ce qui ressemblerait plus à un salon confortable, pourvu de canapés. Elle pourrait aisément se servir du thé et manger quelques gâteaux en exprimant ce qu'elle avait sur le cœur si elle avait envie de le faire. Si elle ne le voulait pas, l'essentiel de leur échange se limiterait à faire connaissance. De toute façon, le tout premier rendez-vous restait une occasion de faire parce que, à moins que la personne sache exactement ce qu'elle voulait lui communiquer, il lui fallait apprendre à la connaître pour savoir ce qui se trouvait dans son esprit.
« Bonjour, Miss Black. Entrez, je vous en prie. Faites comme chez vous. »
Le dossier de la demoiselle et les raisons qui faisaient qu'on lui avait demandé de se pencher sur son cas, elle les avait lus et mis de côté. Aujourd'hui, quoi qu'elle sache, elle avait déjà décidé qu'elle ne savait rien et qu'il appartiendrait à la jeune fille de lui apprendre ce sur quoi elle voulait s'ouvrir. Dans un premier temps tout du moins. Pas de dossier visible, et probablement pas de prise de notes non plus. Ce sont des choses qui adviendraient dans un second temps.
« N'hésitez pas à prendre un peu de thé. Je viens de le faire, il est tout frais. Prenez aussi des gâteaux si vous le souhaitez. Ils sont faits maison et je vous garantis que vous m'en direz des nouvelles. »
Elle s'installa confortablement et but une gorgée de thé, avant de poser la question que la jeune fille redoutait très certainement, celle qui allait initier le contact. Même si elle lui donnait la main, Margaret savait que le premier contact serait difficile.
« Alors, parlez-moi un peu de vous. »
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