Le ciel d’un gris doux de fin d’été s’étend au-dessus des quais de King's Cross, où une agitation lourde s’installe. Il est à peine 11 heures, mais déjà, l’air est chargé de tension. Les familles sorcières s’activent, se hélant timidement au milieu du nuage de vapeur qui s’échappe de la locomotive rouge du Poudlard Express. Cependant, l'atmosphère est plus oppressante qu'à l'habitude. Partout sur les murs, des affiches de journaux interpellent les voyageurs avec des titres alarmants : "Le Ministère sous l'emprise des Mangemorts" et "Le Seigneur des Ténèbres renforce son pouvoir". Ce qui était autrefois un moment de joie pour les familles envoie aujourd’hui des frissons glacés dans le dos de nombreux sorciers.
Des hommes masqués en robes noires, probablement liés au régime des ténèbres, patrouillent silencieusement sur le quai. Leur simple présence impose une peur viscérale, et les conversations s'interrompent brusquement à leur passage. Des parents murmurent à leurs enfants de se dépêcher de monter dans le train, les adieux sont plus pressés et moins joyeux qu’autrefois. Les mères serrent leurs enfants avec des larmes au bord des yeux, tandis que les pères échangent des regards nerveux. Même les chouettes, enfermées dans leurs cages, paraissent plus agitées, comme si elles ressentaient elles aussi la peur ambiante.
Pour les nouveaux arrivants, ce devrait être un jour d'excitation, mais le quai est imprégné d’une angoisse palpable. Les premières années, habituellement émerveillés par ce nouveau monde, ont aujourd’hui les traits marqués par l’appréhension. Les élèves plus âgés, autrefois souriants et insouciants, échangent maintenant des regards graves et parlent à voix basse. Des chuchotements circulent parmi les familles : « Voldemort », « Ministère infiltré », « Personne n'est à l'abri ». Le grand moment est enfin arrivé : une nouvelle année à Poudlard, mais l’espoir a laissé place à une peur sourde.
Le Poudlard Express s'éloigne de la gare, le sifflement de la locomotive se perdant dans l’air lourd. À bord, les élèves s’installent dans leurs compartiments, mais cette année, l'ambiance est différente. Les rires sont rares, et les discussions, feutrées. L’atmosphère à l’intérieur du train est chargée d'une tension sous-jacente, presque imperceptible mais bien présente. Les sorciers en uniforme qui patrouillent les wagons, remplaçant les habituels préfets, ne rassurent personne. Leur regard scrutateur semble fouiller les esprits à la recherche de la moindre trace de trahison.
Dans les compartiments, certains élèves essaient de retrouver une normalité, échangeant des nouvelles de l’été et partageant des rires étouffés. Mais la légèreté habituelle a disparu, remplacée par des conversations plus graves, des préoccupations plus sérieuses. Les journaux qui circulent de mains en mains sont tous marqués par des titres inquiétants : "Attaques de Mangemorts", "Disparitions mystérieuses", "Le danger rôde partout". Des murmures traversent les wagons, amplifiant les rumeurs : « Les Mangemorts infiltrent-ils Poudlard ? », « Quels élèves sont en danger ? ».
Certains élèves feuillettent leurs manuels scolaires, mais d’autres, plus inquiets, jettent des coups d’œil méfiants aux groupes voisins. Les rivalités entre maisons, déjà bien ancrées, semblent prêtes à exploser. Des regards pleins de sous-entendus s’échangent entre Serpentard et Gryffondor, et les tensions politiques extérieures semblent avoir trouvé leur écho à bord du train. Des alliances discrètes se forment, des mots échangés en secret, tandis que les plus jeunes élèves, perdus dans cette atmosphère pesante, observent en silence, trop intimidés pour comprendre pleinement ce qui se passe.
Les patrouilles dans les couloirs, la vigilance des agents du Ministère, tout cela renforce l’impression que cette année ne sera pas comme les autres. À chaque tournant, le moindre éclat de rire ou chuchotement peut se transformer en murmure de conspiration.
Au milieu de ce climat tendu, certains élèves essaient de raviver des relations amicales, de renouer des liens qui pourraient se révéler essentiels dans les mois à venir. D’autres restent isolés, déjà plongés dans leurs pensées, leurs ambitions, ou leurs inquiétudes pour l’année à venir. Les heures passent, et le paysage verdoyant de la campagne anglaise défile derrière les fenêtres, mais même la beauté du décor ne parvient pas à alléger l’atmosphère.
Le Poudlard Express semble interminable cette année, un couloir sans fin où des choix et des confrontations se dessinent déjà. Le château est encore loin, mais le sentiment oppressant qui plane dans le train indique que la véritable bataille ne se joue pas seulement à l'extérieur, mais ici aussi, entre les élèves.
Des regards croisés, des rivalités qui renaissent ou qui s’intensifient, la peur omniprésente du Seigneur des Ténèbres et de ses partisans plane sur chaque conversation. Cette rentrée 1977 s’annonce comme une des plus éprouvantes que Poudlard ait connues.
Les minutes défilent, mais tout dans ce train semble se jouer comme une scène avant une grande bataille. Le Poudlard Express avance, inexorablement, vers une année pleine de mystères, de dangers et de choix difficiles. Les élèves le sentent, même ceux qui ne le disent pas à voix haute : cette année ne sera pas comme les autres.
Le voyage se poursuit, les heures défilent, mais l'ombre du Seigneur des Ténèbres semble s'étendre sur chaque wagon, chaque esprit. La rentrée approche, et avec elle, l'incertitude. Poudlard, jadis sanctuaire, sera-t-il encore un lieu sûr cette année ?
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Le réveil sonne mais je suis déjà lavée, habillée, petit-déjeunée. Mes dents sont propres et mon sac repose gentiment à côté de moi. J'éteins le réveil et continue d'attendre. J'ai tellement hâte de retourner à Poudlard.
Petunia lève les yeux au ciel alors que Maman lui demande pour la troisième fois d'enfiler ses chaussures parce qu'elle va nous mettre en retard. La poignée de la valise dans une main, je pose l'autre sur l'épaule de ma mère. Ca ne sert à rien d'insister. Elle ne viendra pas. Quand je rentrerai pour les vacances d'été, elle aura sans doute déménagé de la maison.
Avec un soupir triste, je lance un "Au revoir Petunia" qui n'obtient d'autre réponse que la porte claquée de sa chambre. Le trajet jusqu'à King's Cross Station est aussi sombre que le monde qui se dessine devant moi. J'aurais aimé que les parents de Sev l'autorisent à venir avec nous. Et qu'il veuille. Et que je lui propose ... J'avais tellement peur d'essuyer un refus, une énième fois, que j'ai même pas demandé cette année.
Arrivés dans la gare, nous marchons rapidement jusqu'à la voie 9 3/4 et traversons le passage qui nous mène au Poudlard Express. Les échanges sont différents cette fois, les rires plus étouffés. Je retiens mon souffle alors qu'un agent passe à côté de nous. C'est à regret que je prends mes parents dans mes bras.
• Partez vite. Ne restez pas là. On sait jamais. Je vous aime.
Je les pousse à travers le mur, une larme à l'œil. Il fait pas bon être comme nous en ce moment. Je me ressaisis et monte rapidement dans le train, sous le regard de deux hommes habillés de noir. Je frissonne un instant de sentir leurs yeux sur moi et vais m'installer dans le wagon réservé aux Préfets.
Le train parti, quelques échanges avec mes camarades Préfets, puis je me mets en quête de mes amis. Il est difficile de circuler dans les couloirs avec les patrouilles. Je n'y fais pas attention et regarde attentivement les passagers à travers les vitres qui défilent devant mes yeux.
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Ta sœur, Séraphina, avait dû te secouer un peu pour être à l'heure à la gare. Lorsque tu apparaissais sur le quai 9 3/4, un sentiment de regret s'installa en toi. « Pourquoi est-ce que je m'inflige ça ? », balances-tu à ta soeur qui se situer à tes côtés alors que vous avanciez tout deux vers le Poudlard Express. La tête haute, sourire bien ancré sur tes lèvres, tu ne laissais paraitre aucune émotions de faiblesses sur ton visage. Cette année, le quai avait changé, la noirceur avait pris le dessus sur l'ambiance joyeuse que tu avais connu en dix-sept ans de rentrée. Certains regards se baissèrent à ton passage, essayant le moins possible d'attirer ton attention. Les murs en pierre étaient cachés par des affiches de Lord Voldemort, montrant sa puissance et sa présence dans le monde sorcier. D'autres sorciers, parents ou élèves, s'écartaient de ton passage par peur de rentrer en contact avec celui qui fait partie de la famille Gaunt. Un sourire fier et narquois se dessina davantage sur ton visage. Tu te sentais respecté, puissant alors que tu avançais vers le wagon des préfets.
Tu montes à bord du train, souhaitant un bon voyage à ta soeur.
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Sa mère l’avait accompagné sur le quai, vêtue de sa robe à fleurs, avec ce mélange de douceur et de fierté qu’elle réservait toujours à son fils. Elle avait ajusté sa cravate vert et argent avec soin, comme un dernier geste d’adieu avant son départ pour une autre année au milieu des sorciers. Ses doigts fins avaient effleuré sa joue et longé la cicatrice qui lui barrait le visage, une marque indélébile de sa vie sauvage. "Tout va bien se passer", avait-elle murmuré à son oreille, avant de le serrer dans ses bras. Qui disait que les loups étaient dépourvus de sentiments ? Le "louveteau" de dix-sept ans se laissait faire, recevant son baiser sur le front avec une nonchalance feinte, la tête légèrement inclinée, avant de ramasser ses dernières affaires. Malgré son attitude distante, il ne pouvait nier l’apaisement que lui procurait la présence de sa mère, ce lien indéfectible qui les unissait.
Avec ses cheveux en bataille et un sweat-shirt aux couleurs de Serpentard négligemment porté, le septième année pénétra dans le train sans se faire remarquer. Son visage resta impassible alors que des premières années s’agitaient dans les couloirs, riant et chahutant sans se soucier du monde. Son regard croisa cependant celui d'une blonde, bien plus agée. Il passa cependant à coté d'elle sans broncher. Trouvant un compartiment vide, il s'installa sans un mot, sortant de sa sacoche un livre qu’il avait déjà bien entamé. C’était le dernier ouvrage que Lily Evans lui avait prêté, et en plongeant dans ses pages, son visage s’éclaira légèrement, laissant transparaître une lueur de calme, loin des tourments de son esprit. Attendant ses amis, il s’abandonna à sa lecture, savourant ce rare moment de tranquillité avant que la tempête de l’année ne commence.
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Cursus scolaire : 7ème année
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Debout sur le quai de la gare, elle ajusta son manteau de sa création. Il était aux couleurs vert et argent discrètement intégrées dans sa tenue, un clin d’œil à sa propre maison. Ses cheveux soigneusement coiffés et son maquillage, subtil mais sophistiqué, ne laissait aucune place à l’improvisation. Chaque détail de son apparence était maîtrisé à la perfection, un masque de sérénité qu’elle se devait de porter en tant qu'héritière.
Ses parents l’avaient accompagnée, comme chaque année, avec une présence lourde de non-dits. Sa mère, toujours élégante, l’embrassa avec une douceur feinte, un geste mécanique, presque absent. Elles n'avaient jamais été très proches et c'était ainsi. Son père, lui, attendit que ses deux fils s’éloignent pour s’approcher d’elle. D’un ton bas et autoritaire, il lui murmura à l’oreille : "Ne nous déçois pas." Ces mots, lourds de menace voilée, résonnèrent en elle comme un ordre impératif. Elle connaissait la mission qui lui était confiée : se rapprocher de Prospéro Gaunt et le faire plier à ses charmes pour garantir une alliance qui renforcerait la pureté de leur sang et l’honneur de la famille Parkinson. Son père attendait qu'elle se fiance avec lui dès la fin de ses études. Elle ne se doutait nullement que les choses étaient déjà faites, mais que son père la mettait au défi. C'était un destin tracé, une voie qu’elle devait suivre sans faillir.
Pourtant, au fond de son cœur, Fabian était là. Depuis l'année dernière, il hantait ses pensées, contredisant chaque leçon que son père lui avait inculquée. Ce n’était plus seulement une question de loyauté envers sa famille, mais une lutte entre ce qu’elle devait être et ce qu’elle commençait à désirer. Héra s'était toujours cru inébranlable, guidée par l'ambition et les idéaux de pureté. Mais l’amour qu’elle portait à Fabian, surtout depuis cet été, fissurait peu à peu cette armure. Son regard sévère s’adoucissait à l’idée de lui, à leurs moments passés ensemble, discrets mais intenses. Cette double vie la consumait.
Elle esquissa un sourire poli à son père, camouflant ses doutes. Puis, après un dernier regard à ses frères qui s’engouffraient dans un autre wagon, Héra monta dans le train, la tête haute, ses talons frappant le sol avec une assurance feinte. Elle salua quelques collègues préfets, avant de s’installer, le visage impassible, l’esprit pourtant en ébullition.
Le train allait emporter avec lui une Héra partagée entre deux mondes. L’un, celui de sa famille, froid, structuré, où elle devait se plier aux attentes et sacrifier son cœur. L’autre, fragile et incertain, où elle osait imaginer une vie différente, loin des ambitions familiales, avec Fabian à ses côtés. Mais dans cette lutte silencieuse, le poids des responsabilités l’écrasait. Elle avait un an pour choisir. Un an pour décider si elle deviendrait l’héritière parfaite que son père exigeait, ou si elle suivrait enfin ses propres désirs, quitte à tout perdre.
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Rentrée 1977
FEAT TOUS
01.09.77
Valise sur l'épaule, nous passons en riant le mur qui nous conduit au Poudlard Express. L'ambiance sur le quai est sombre, et les visages autour de nous le sont tout autant. Je vois Héra au loin et fais en sorte que mon regard ne s'attarde pas sur elle plus que sur les autres. Après avoir enlacé quelques amis, mon jumeau et moi entrons dans le train. Celui qui nous mènera vers notre neuvième année d'étude.
Nous retrouvons Molly et Arthur, et nous asseyons tous les quatre, en famille, dans un compartiment. La porte est ouverte et permet aux autres élèves qui le souhaitent de s'installer avec nous. J'aurais aimé que Maman puisse voir Molly, même s'ils étaient à la maison il y a à peine quelques jours. Rapidement, Arthur nous montre quelques gros titres de journaux. Tous parlent du Seigneur des Ténèbres et de son ascension.
Je baisse la voix, après avoir vérifié que personne ne soit dans le couloir.
C'est terrifiant. Ces pauvres gens ...
J'entends des pas dans la coursive et me tais, laissant passer des hommes en noir qui ne nous saluent pas. Gideon me regarde. Je sais ce qu'il pense. Il pense "ne le dis pas à vois haute".
Quelqu'un doit faire quelque chose.
Je le vois secouer la tête et fais le même geste. J'appuie finalement mon coude sur la tablette et pose mon menton sur ma main, laissant mes yeux vagabonder sur le paysage défilant. Quelqu'un doit se soulever. Quelqu'un doit permettre à tous les sorciers de s'épanouir. Quelqu'un doit sauver Héra de sa famille. Je ne prête plus réellement attention aux discussions qui ont dévié. Je sais qu'ils pensent comme moi. Je sais qu'ils ne veulent pas que le monde sorcier sombre dans une horreur discriminante. Certains de nos amis ne sont pas ce qu'ils appellent maintenant des "Sang-Purs".
Je soupire en me projetant difficilement dans cette année qui s'annonce compliquée.
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Si chaque départ du Poudlard Express était en général synonyme de joie et de retrouvailles, celui de cette année était oppressant. Thanos se dépêcha de franchir les quelques mètres qui le séparait du premier wagon, le coeur serré, menton volontairement dans son col, tentant de se faire remarquer le moins possible.
Tout respirait le stress et l’angoisse, que ce soit ces inconnus en cape noire qui ne lui inspiraient rien de bon à part la méfiance ou ces sinistres affiches. Thanos avait peur, malgré le fait qu’il soit plein de défiance. Que pouvait-il faire, seul, contre le seigneur des ténèbres ? Thanos eut une pensée pour son frère, à peine aperçu cet été tellement il était stressé par la situation actuelle, serra le point en se demandant si ce dernier était en sécurité (la réponse était non, évidemment).
La seule chose qu’il pouvait se demander, probablement, c’était ce que ce dernier faisait et inventer des aventures dans sa tête. Ce manque d’informations était cruel et le rendait si stressé, ce n’était pas juste, c’était comme s’il se fichait de lui – se demandait par moment s’il devait admirer ce frère si douer ou le haïr pour l’ignorer totalement.
Ce fut sur ces pensées évocatrices que Thanos monta dans le wagon – vite, pressé. Il croisa quelques visages connus, ne les salua guère. Certains avaient une page dans son petit carnet, il ne serait pas étonné que son frère les connaisse aussi. Au milieu du couloir, cependant, alors que le garçon avançait péniblement (ils ne voulaient pas chacun entrer dans les cabines?), Thanos aperçut un visage connu.
Un fin sourire se dessina sur son visage, il releva légèrement le menton. Tout comme lui, elle devait être encore préfète cette année, tout comme lui, elle devait avoir eu d’excellentes notes à ses BUSE. Il leva la main pour lui adresser un léger signe.
« Salut Lily. As-tu passé de bonnes vacances ? »
Thanos n’avait jamais fait partie des plus proches amis de Lily, il ne voulait pas l’embêter et trop rester à ses côtés alors qu'elle devait être pressée à l'idée de retrouver ses meilleurs amis, des Serpentards notoires.
« Sais-tu s’il y a des cabines de libres ? »
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Il ne recherche pas la compagnie dans ce wagon. Les seuls qu’il recherchera par la suite seront Evan et Pandora. C’est une habitude prise avec le temps de faire route ensemble et depuis la première année, ils n’ont pas dérogé à cette règle qui n’en est pas une mais qui s’est installée dans leurs têtes, dans la sienne si bien qu’une année ou ils ne seront pas dans le même wagon, signifiera que quelque chose se passe, qu’il y a comme une anomalie dans ce quotidien, ces habitudes prises qui font du bien à l’esprit qui se pose beaucoup de questions même en ne le montrant pas. S’il n’est pas Occlumens pour autant, il sait se barricader derrière quelques murs de l’esprit mais il n’en a pas le besoin, voilà qu’il n’a rien à cacher si ce n’est un ennui profond de ce voyage vers le château qui va s’entrecouper de quelques trouble-fêtes bien inconscients : il suppose. C’est toujours ce qu’il se passe au fond, quand l’autorité est si présente quand bien même ils devraient faire preuve tous de jugeote et se taire, rester droit jusqu’à l’arrivée au château.
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Humeur : Les yeux gris vaguabondent sur le monde. Détachement envers celui-ci assumé.
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Elle ne savait pas vraiment à quoi s’attendre cette année, mais celà n’allait certainement pas être un monde tout rose peuplé de fées à paillettes et de licornes d’un blanc pur et immaculées. Et au vu des affiches qui décoraient les murs de pierres du quai, elle était loin d’avoir tort.
Les murmures presqu’extatiques qui s’étaient élevés dans le Manoir Nott tout au long de l’été lui avaient bien fait comprendre que le Mage Noire du moment faisait de plus en plus entendre parler de lui et au vu des silhouettes noires qui se profilaient dans les couloirs du train, il ne faisait pas que se faire entendre…
Aphrodite en était là de ses sombres pensées lorsque ses iris océanes captèrent d’elles-mêmes le visage de sa sœur d’âme : Héra Parkinson. Héra qui semblait elle-même emprisonnée dans sa bulle de nervosité et d’angoisse, presque visible et palpable de là où se tenait la blonde. La Gryffondor attendit patiemment que la brune passe au-devant de la porte de son compartiment pour l’ouvrir brusquement, bondissant telle la lionne qu’elle était pour attraper la Serpentard par le bras, la faisant entrer sans ménagement dans la petite pièce avant de refermer la porte et de baisser les rideaux, éclatant de rire en avisant la tête de son amie de toujours qui venait de se faire savamment agresser par une furie blonde. « Je t’ai manqué ? »
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Cassandre serre sa valise entre ses mains en voyant le regard inquiet de sa mère. Elle aimerait tant lui dire que tout va bien aller, que Poudlard a toujours été un lieu sûr. Mais reste-t-il un seul lieu sûr, cette année ?
- Tu me donneras des nouvelles, mon chat.
Cassandre hoche la tête énergiquement. Ce faisant, elle coule un regard vers son père qui n’est plus que l’ombre de lui-même depuis son renvoi du ministère de la magie.
- Toi aussi, je t’enverrai des nouvelles, papa, ne t’en fais pas.
Elle les embrasse fort tous les deux. Cela fait longtemps qu’elle ne les a pas vus côte à côte et cela l’émeut un peu. Son cœur d’enfant lui dit que son père et sa mère iraient chacun un peu mieux s’ils se voyaient à nouveau, mais sa bouche reste close. Puis elle monte dans le Poudlard Express.
Dans les wagons, l’ambiance est morose malgré les retrouvailles, les exclamations et les rires. Peut-être que, comme elle, chacun sent qu’il a abandonné quelque chose derrière en montant dans le train. Elle inspire un grand coup. Il ne faut pas se laisser abattre ! Poudlard tient encore debout et tous les sorciers ne se sont pas transformés en mages noirs pendant l'été. Il va falloir se retrousser les manches et amener un peu de réconfort et de sourires à ceux qui l'ont maussade.
Cassandre se faufile tant bien que mal entre les élèves, longeant la vitre du couloir, et ce faisant décide de se concentrer sur les points positifs qui l'attendent à l'école : les cours qu'elle va avoir le plaisir de retrouver, les nouvelles têtes de premières années tous mignons et naïfs qui vont devoir apprendre à manœuvrer Peeves, les énigmes de la salle commune, l'odeur rassurante de la pierre et du lierre qui grimpe le long de la serre, la bibliothèque et tous les livres qu'il reste à lire, la...
BAM !
Elle avait oublié qu'elle était dans un train. Celui-ci vient de se mettre en marche et l’accélération soudaine lui fait perdre l’équilibre l'espace d'un instant. Elle percute quelqu'un de plein fouet et se retrouve sur les fesses, un peu sonnée et carrément embarrassée.
- Pardon !!! Quelle patate je fais... balbutie-t-elle en se relevant devant lui/elle.
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Alors que je ne fais attention à personne, un mouvement dans mon champ de vision me sort de ma rêverie. C'est @Athanasios Maugrey . Je lui adresse un sourire, alors que je me redresse pour lui faire face. S'il n'est pas ce que j'appellerais un ami, il est au moins une bonne connaissance. C'est un bon élève, un bon préfet.
• De bonnes vacances, oui, jusqu'à revenir à la réalité du monde ... Et toi ? As-tu vu ton frère ?
Si je ne sais qu'une chose de mon camarade, c'est que son frère est un chasseur de mages noirs, et pas des moindres. Au vu de l'ambiance profonde, il semblerait qu'il ait eu du pain sur la planche cet été.
A la seconde question, je secoue la tête.
• Désolée, je ne sais pas. Je peux rester un peu, ou t'aider à chercher si tu veux ?
Je ne lui propose pas de se joindre à moi. Je vais sans doute, comme tous les ans, passer du temps avec Remus et Severus d'un côté, et les autres Gryffondor de l'autre. Partager mon temps entre mes amis, puisqu'ils ne se supportent pas.
• Je suis sûre qu'il y aura de la place dans le compartiment des Gryffons de septième. On peut se serrer et tu serais le bienvenu.
Si je connais l'aversion de mon homologue concernant Rems et Sev, je sais aussi que les Maraudeurs ne sont pas non plus sa tasse de thé. Mais de deux maux, on choisit le moindre, non ? Ca m'attriste de le voir seul ici, je veux pas qu'il sot exclu. Et peut-être que ça le décoincera un peu.
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Son soupir, tel celui d’une Juliette languissant pour son Roméo, n'eut pas le temps de s'éteindre qu'une tornade blonde la fit sortir brutalement de sa rêverie. Aphrodite Nott venait d’entrer en scène.
Qui aurait pu croire qu’Héra, avec son caractère réfléchi et ses doutes grandissants, se lierait d'amitié avec une fille aussi effervescente qu'Aphrodite ? Deux sang-purs aux noms de déesses, opposées en tout, et pourtant inséparables depuis des années.
Héra n’eut à peine le temps de reprendre ses esprits qu’elle éclata de rire à son tour en croisant le regard enjoué de son amie. Aphrodite avait ce don inestimable de la tirer de ses tourments d’un simple sourire. C'était ce qui les unissait, bien au-delà des différences de maison ou des attentes familiales.
— Depuis ce fameux dîner où j’ai dû me faire passer pour une pauvre petite chose fragile devant les Gaunt et tes parents ? Atrocement, murmura-t-elle, amusée.
Elle serra sa meilleure amie dans ses bras avant de s'installer confortablement sur la banquette. D'un geste élégant, elle retira son manteau, qu'elle accrocha soigneusement au porte-manteau.
— Alors ? Théo t’a-t-il un peu laissée tranquille cet été ? lança Héra en jetant un regard complice à son amie.
Elle savourait ces moments de légèreté, où la pression familiale s'évaporait, ne laissant place qu'à l’amitié et à la complicité entre filles.
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Cette année encore, Evan traîne les pieds jusqu’à la gare. Ils sont accompagnés lui et sa sœur par leur précepteur. Après tout, la famille Rosier est bien trop occupée en ces temps sombres. Si certaines familles de sang pur se joignent au seigneur des ténèbres, la sienne ne fait pas exception. À croire qu’avoir du pouvoir et être noble ne suffit pas pour se voir épargner un éventuel cirage de pompe. Evan ne comprend guère cette attitude, mais sait qu’il n’y échappera pas. Cet été, mère lui a encore dit qu’il serait bientôt un sorcier adulte et qu’il lui faudrait prendre ses responsabilités. Il sait ce que cela signifie ; elle lui cherche sans doute une fiancée. Au moins, elle ne lui met pas la pression pour autre chose, c’est déjà ça. Comme toujours, il suit Pandora comme son ombre, fait en sorte que sa « grande sœur » ne soit pas seule.
Arrivé sur le quai de la voie 9 ¾, tout semble si différent. Les départs, larmoyant et riche en émotions, ont laissé place à des au revoir maladroit, terne et empli de peur. Sans doute, est-ce à cause des nombreux individus de noirs vêtus, qui déambulent, passent près des gens, comme les ombres de la mort. Cela ne l’affecte guère au final. Il garde un visage impassible, tandis qu’il monte à l’intérieur du Poudlard Express. L’empathie dont il faisait preuve autrefois a disparu, il est bien trop épuisé par ses visions pour ressentir quoi que ce soit à l’égard d’inconnus. Alors qu’il avance à travers les allers, il entend les murmures, il voit les visages soucieux et la peur dans certains regards. Non, ce n’est pas lui qui provoque ça, ces hommes le font. Ils instaurent la peur, rappellent qu’ils prônent la suprématie des pures. Mais qui est-il pour dire quoi que ce soit ? Il porte le statut de pure, comme on porte une croix. Il a beau ne pas se soucier de ce qui se trame, il sait que tôt ou tard, il en sera mêlé.
Comme toujours, il laisse à sa sœur le choix de la place et du wagon. Lui se contente de la suivre. Il n'a pas vu Regulus pour le moment, mais il sait qu’il finira par les retrouvaient, comme il le fait toujours. C’est comme un rituel entre eux. Aucun d’eux n’a besoin de le rappeler, ils se retrouvent sans arrêt. Même si Evan n’est pas un grand bavard et que Regulus non plus, ce n’est pas pour autant qu’ils n'apprécient pas les silences apaisants. Et puis Pandora est à elle seule une source d’apaisement et de joie. Rosier ne dit rien, comme toujours, il se contente d’observer sa jumelle, avant de porter son attention sur le paysage extérieur. Il se demande ce qui arrivera cette année. À quel point les choses étaient mauvaises…
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